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Depuis quelques mois, Micronarc évolue. La plateforme de promotion des micro et nanotechnologies, hébergée par la FSRM (Fondation Suisse pour la recherche en microtechnique), est menée par un nouveau secrétaire général qui a l’ambition de la dynamiser. Rencontre avec Roland Hirschi.

Quels sont vos objectifs pour Micronarc ?

La plateforme Micronarc a pour but d’apporter une forte valeur ajoutée aux entreprises du secteur. C’est un outil fantastique et il faut que cela se sache. C’est pourquoi toute l’équipe de Micronarc va œuvrer désormais à améliorer notre visibilité en renforçant notamment notre communication, pour mieux expliquer aux entreprises ce que nous pouvons leur apporter.

Quelles prestations leur offrez-vous ?

Il y’en a plusieurs types. Nous créons le débat et l’échange et offrons d’appréhender des thématiques transversales pour aider les entreprises à accroître leur compétitivité, ceci à travers l’organisation d’événements telles que conférences, ateliers thématiques ou groupes de travail collaboratifs. Nous faisons également la promotion des entreprises par la tenue de stands groupés dans divers salons et événements nationaux ou internationaux qui offrent de la visibilité sur leur capacité d’innovation. Au travers de notre site web entièrement repensé, nous offrons une information la plus large et la plus simple possible sur l’écosystème des micro et nanotechnologies de la région. Enfin, nous sommes un élément central d’information et de mises en relations, aussi avec les autres technologies.

De quelle manière ?

En privilégiant notamment les interactions avec d’autres plateformes sectorielles. Comme par exemple celles de Ari-SO, le programme de soutien à l’innovation des cantons romands. Aux côtés de Micronarc, figurent trois autres « techno-clusters » gouvernés et soutenus par les sept cantons de Suisse romande, que sont Bio-alps, Alp-ict et CleantechAlps qui font la promotion respectivement des biotechs, du numérique et des cleantechs. Ceci sans oublier les deux programmes de coaching, Platinn et Alliance. Les mises en réseau de tous les acteurs du secteur, académiques et industriels, est essentielle.

Quel est votre rapport personnel avec ce secteur des micro et nanotechnologies ?

J’y ai été sensibilisé par mon parcours professionnel. Lors de ma première partie de carrière, j’ai travaillé dans le monde des biotechs sur le développement de microsystèmes implantables basés sur les technologies MEMS (Micro Electro Mecanical Systems). J’ai ensuite touché à la microtechnique au sens large avec mon expérience dans le secteur horloger au niveau mondial. J’y suis aujourd’hui confronté aussi en tant qu’entrepreneur à la recherche d’accompagnement pour le développement de mon entreprise. Car en marge de ma fonction de secrétaire général, j’ai lancé une start-up active dans la gestion du service après-vente horloger. Je connais donc bien les besoins des entrepreneurs.

Quelle importance ont les micro et nanotechnologies en Suisse ?

On le sait peu, mais dans ces métiers, il n’y a que de rares pays ou régions du monde qui comptent. Dont la partie occidentale de la Suisse fait indéniablement partie du top 10 ! Et ce qui nous distingue en particulier, c’est notre écosystème très dense, notre savoir-faire et notre capacité d’innovation. Et ça, il faut le faire savoir !

 

Propos recueillis par Patrick Di Lenardo (BIZKIT.CH)